• Nous aurons le plaisir de retrouver Dominique FAVE - CREDO BOUTIS

    pour une initiation au boutis sur soie lors du

    "Marché des Soies de Lyon", le 21 novembre 2015 de 10 h 30 à 13 h 30

    Le sujet : une broche en boutis de soie.

    http://credoboutis.canalblog.com/ 

    Les participantes devront seulement apporter leur petit matériel de couture classique.

    Broche boutis de soie Dominique Fave

    Inscription auprès du MUSEE DES TISSUS ET DES ARTS DECORATIFS
    de LYON 
    en cliquant ICI

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  •  

    Albin escoulan du cours de langue de lei Roucas a participé à Cuers à une
    recherche sur la Toponymie de ce village voisin.
     

    Cette recherche fera l'objet d'une exposition du 7 au 13 novembre 2015

     

     

    La toponymie Cuersoise - exposition

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  • A l'occasion du 7ème salon du livre à Pierrefeu, l'association de Lei Roucas,

    dans le cadre de l'atelier cuisine, fera de 15 h à 17 h

    une démonstration de la réalisation de caillette Provençale,

    suivie d'une dégustation et vente de châtaignes grillées.

     

     

     

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  •  Quelques photos de notre journée cartonnage

    On colle, on découpe,

    On assemble

     Cartonnage

    Pour la réalisation de la petite boite triangulaire 

    Et voilà le résultat : elles sont jolies n'est-ce pas ??

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  • Trois journées bien sympathiques au salon des Arts du Fil, qui vient de se terminer.

    Salon où l'ambiance est toujours aussi chaleureuse et conviviale.

    Un grand merci aux organisateurs pour leur accueil, leur bonne humeur et leur gentillesse.

    Des exposants tout aussi sympathiques que nous avons plaisir à retrouver chaque année.

     

     

    En espérant se retrouver l'an prochain, encore merci pour ces bons moments passés ensembles.

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  •  

    Bonsoir,

    Geo vient de me prévenir qu'elle ne pourra pas assurer l'atelier couture du lundi 26 octobre 2015.

     Merci d'en prendre note

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  •  

    Punch Lorrain

    (recette pour 40 personnes)

     

    1 l de liqueur de mirabelle,

    4 l de Perrier,

    1 l de sirop de citron,

    1 l de Pulco citron.

     

     

    Mélanger délicatement la liqueur, le sirop et le Pulco.

    Mettre au frais.

    Au moment de servir rajouter le Perrier bien frais.

     

    *******

    Pâte brisée légère

     

    200 gr de farine,

    100 gr de beurre,

    1 C à C rase de sel,

    1 C à C rase de levure chimique,

    10 cl d'eau.

     

     

    Faire fondre le beurre dans une casserole,

    Mélanger la farine, le sel et la levure dans un saladier, creuser un puits et verser l'eau et le beurre.

    Mélanger le tout avec une cuillère en bois, puis former une boule et laisser reposer au frais pendant 1/2 heure.

     

     

    ******* 

    Tarte au Munster

    1 pâte brisée,

    1/2 Munster,

    4 œufs,

    15 cl de crème,

    1 C à S de farine,

    Sel et Poivre,

    Graines de cumin.

     

    Etaler la pâte et la piquer.

    Couper le fromage en petits morceaux et les disposer sur le fond de tarte.

    Mélanger les œufs, la farine et les graines de cumin.

    Assaisonner.

    Verser l'appareil sur le fromage et cuire pendant 45 min.

    Vérifier la cuisson à l'aide d'un couteau.

    Cette tarte peut être servie en plat principal accompagnée d'une salade.

     

     

    *******

    La trempée au choux

     

    1 chou,

    4 carottes,

    4 carottes,

    4 pommes de terre,

    1 morceau de lard,

    2 oignons,

    Sel et poivre.

     

    Mettre le lard dans une cocotte avec 2 l d'eau.

    Couper le chou et le faire blanchir dans de l'eau salée durant 5 min.

    Couper les carottes et les pommes de terre en morceaux et émincer les oignons.

    Ajouter le chou dans la cocotte.

    Assaisonner et laisser cuire 1 h 30.

     

    Pour le service :

    Dans le fond de l'assiette déposer de fines tranches de pain de campagne et verser la soupe dessus.

     

    *******

    Daube à la bière

     

    1 kg de bœuf,

    800 gr de carottes,

    400 gr de pommes de terre,

    1 C à S de farine,

    40 cl de bière blonde,

    3 oignons,

    1 bouquet garni,

    Sel et Poivre.

     

    Eplucher les légumes et les couper en rondelles.

    Emincer les oignons,

    Faire chauffer un peu de beurre dans une cocotte, ajouter les oignons et les carottes. Lorsqu'ils prennent de la couleur, ajouter la viande détaillée en cubes et 1 cuillère de farine.

    Bien remuer puis assaisonner, ajouter le bouquet garni et la bière.

    Porter à ébullition puis laisser mijoter sur feu doux pendant deux heures.

    Ajouter les pommes de terre une demi-heure avant la fin de la cuisson. 

     

     

    *******

    Crumble à la rhubarbe

    (pour 6 à 8 personnes)

     

    300 gr de rhubarbe,

    250 gr de farine,

    250 gr de sucre,

    100 gr de beurre,

    1 paquet de sucre vanillé,

    1/2 sachet de levure chimique.

     

    Couper la rhubarbe en petits morceaux et faire cuire à feu doux avec 50 gr de beurre pendant 40 minutes.

    Mélanger la farine, le beurre fondu, le sucre vanillé et la levure.

    Verser la moitié du mélange dans un moule, incorporer les morceaux de rhubarbe et recouvrir avec le reste de la préparation.

     Enfourner pendant 30 minutes.

     

    *******

    Pommes à la migaine

      

    1 kg de pommes,

    300 gr de sucre en poudre,

    300 gr de beurre,

    2 C à S de farine,

    2 œufs,

    1 l de lait vanillé.

     

    Peler les pommes et les couper en fines lamelles.

    Faire fondre le beurre et verser les pommes dedans, cuire à petit feu puis ajouter 200 gr de sucre.

    Laisser caraméliser.

    Verser dans un plat creux allant au four.

    Préparer une migaine avec le lait, les œufs et le sucre en poudre restant, verser sur les pommes et mettre au four doux pendant 1/2 heure.

    Servir chaud.

     

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  •  

    Après une matinée bien remplie à cuisiner, nous voilà autour de la table pour déguster

    les recettes de Lorraine

     

    Tarte au Munster

     

     Trempée au chou

     

     Daube à la bière

     

     Migaine aux pommes et crumble à la rhubarbe

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  •  

    Le salon des arts du fil à La Valette a ouvert ses portes

     

    Quelques photos

    Des différents stands

    qui exposent

    et qui regroupent tous des merveilles

    et de belles choses à réaliser

    Encore deux jours

    A ne pas manquer !

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  •  

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  •  

    La semaine Provençale

    La semaine Provençale

     

    Quelques photos de l'exposition organisée à la Galerie à Pierrefeu à l'occasion de la semaine Provençale.

    Tous les ateliers de l'association ont participé tant à la mise en place, qu'aux prêts des ouvrages.

    Les différents équipes se sont relayées tout au long de la semaine ce qui a permis d'accueillir les visiteurs dans de bonnes conditions et expliquer ainsi ce que nous faisons au sein de notre association tout au long de l'année.

    Encore un grand merci à tous les ateliers et maintenant rendez-vous pour nos prochaines expositions :

    Les 23, 24 et 25 octobre au salon des arts du fil à La Valette du Var,

    La semaine du 28 novembre au 6 décembre, foire aux santons à Pierrefeu,

    Le 24 janvier 2016 vide armoires de couturières,

    Les 5 et 6 mars 2016 - 11èmes Rencontres autour du Boutis,

    Les 11 et 12 juin 2016 - Rencontres de dentellières

     

     

    La semaine Provençale

     

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  •  

    Rendez-vous au salon des arts du fil sur le thème de "la mode", où, comme les années précédentes,

    l'Association de Lei Roucas sera présente

    (exposition, explications, démonstrations, ateliers) 

      

    Attention, cette année, ce salon se déroulera 

    Salle Adrien Santoni 

    Chemin des Terres Rouges

    Avenue  Gabriel Amoretti

    à La Valette-du-Var

     

    salon des arts et du fil1

     

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  • Nos collègues de l'atelier boutis, font également de la peinture sur meubles, nous aurons le plaisir de les retrouver à Pierrefeu

    du 30 octobre au 1er novembre 2015 à l'Espace Bouchonnerie

    C'est l'occasion pour préparer les cadeaux de fin d'année.....

     

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  • La dentelle est avant tout un ouvrage léger et décoratif à motifs ajourés, que l’on réalise avec un ou plusieurs fils de coton, de lin ou de soie. Contrairement aux jours ou à la broderie, la dentelle n’est pas travaillée sur un support de tissu : elle est entièrement élaborée avec du fil, souvent à partir d’un dessin ou d’un modèle. On distingue deux grands groupes : le travail à l’aiguille, à base de points de feston, et celui aux fuseaux, technique d’entrecroisement des fils.

     

    Dans le langage courant, pourtant, la notion de dentelle couvre un vaste domaine aux frontières floues. C’est ainsi que l’on baptise improprement « dentelle » des techniques aussi variées que la frivolité, les broderies sur tulle et de type Richelieu ou broderie vénitienne, de même que certains ouvrages au tricot ou au crochet, comme la dentelle d’Irlande, par exemple.

     

    Le fil utilisé est du lin, de la laine, du chanvre ou quelquefois de la soie. Avant que les fils ne soient résistants, la dentellière travaillait à l'aiguille (NON). L'unique outil de la dentellière est le carreau, aussi appelé tambour ou métier. Pour être complètement précis, il faut y ajouter les épingles à tête, les fuseaux (aussi appelés broquelets à Valenciennes ou bloquets à Lille), le dessin de la dentelle et surtout les mains de la dentellière, éléments le plus important.

    Chaque région possède son point : Alençon en Normandie, Valenciennes en Artois et en Flandre, Esprit au Puy.

     

    Peu à peu, des centres dentelliers furent créés en Europe. Venise et plus tard Alençon se spécialisèrent dans la dentelle à l’aiguille, tandis que la dentelle aux fuseaux était fabriquée en Belgique (Bruxelles, Anvers, Bruges), en Italie (Milan), en Allemagne de l’Est (Annaberg, Schneeberg), dans les comtés du centre de l’Angleterre, ainsi que dans la petite ville de Tonder au Danemark.

     

    En France, les dentellières sont très localisées. Citons tout d'abord Le Puy-en-Velay, tête de proue de la dentelle d'hier et d'aujourd'hui. Citons aussi la Normandie, Alençon bien sûr, mais aussi Caen. N'oublions pas non plus le Nord et le Pas-de-Calais avec Calais, Valenciennes, Bailleul, Arras...

     

    Pendant des siècles, anonymement, la dentellière a produit ce tissu ajouré composé de fils enlacés. Assise sur le pas de sa porte ou éclairée par une bougie au coin du feu, inlassablement, ses doigts font valser les fuseaux. Les fleurs, les rosaces, les festons naissent comme par magie de cette danse effrénée.

     

    Le travail de la dentelle exige une certaine formation qui avait lieu jadis en famille, en apprentissage ou, au XIXème siècle, dans des écoles spécialisées. Dans les régions à tradition dentellière, l’enfant s’initiait à cet artisanat vers sept ans, parfois déjà dès sa cinquième année ; les carreaux ou coussins aux dimensions réduites étaient aussi courants que les modèles miniatures de fers à repasser. L’éducation des fillettes avait souvent pour but principal -voire exclusif- l’apprentissage des techniques de la dentelle aux fuseaux ou à l’aiguille.

     

    Dans les orphelinats administrés par l’Eglise ou par l’Etat, les petits pensionnaires se livraient à cette activité en contrepartie de leur entretien. Le travail des enfants était alors fréquent, notamment dans les manufactures anglaises ; en Suisse également, les plus jeunes -dès six ou sept ans- apportaient une contribution au budget familial en oeuvrant chez eux sur des machines à broder. Comme dans les autres secteurs de l’économie, les conditions de travail occasionnaient diverses maladies et une mortalité précoce.

     

    Au XIXème siècle, l’enseignement tenta de s’organiser pour permettre aux ouvriers des manufactures de rivaliser avec les machines. Des écoles d’Etat se mirent à assurer la formation des professeurs. De nombreux dessinateurs de modèles firent leur entrée dans l’industrie à cette époque. La scolarisation obligatoire jusqu’à douze ans fut l’un des facteurs du déclin de la production dentellière enfantine, au même titre que l’arrivée de la mécanisation de la dentelle et le désintérêt général pour une profession difficile et mal rétribuée. L’Etat français se préoccupa au tout début du XXème siècle de stimuler l’enseignement dentellier, en particulier en Normandie et en Auvergne, mais il ne put empêcher le coup de grâce porté à la dentelle par la première guerre mondiale.

    Un certain nombre d’écoles ont survécu à toutes ces vicissitudes, notamment à Alençon, Valenciennes, Bailleul et au Puy-en-Velay. C’est dans cette dernière ville, et à l’initiative de Mick Fouriscot, que le président Giscard d’Estaing a permis en 1976 la création d’un Atelier Conservatoire national de la dentelle du Puy, dont Madame Mick Fouriscot fut le directeur. Cet atelier est rattaché aux Manufactures Nationale Gobelins, Savonnerie et Beauvais. Le but recherché dans cette création est de permettre à cette technique de perdurer au-delà de la mode et des vicissitudes. Les personnels sont devenus fonctionnaires de l’Etat. En Belgique et en Angleterre, des structures privées ont été mises en place pour sauvegarder l’enseignement de la dentelle. L’intérêt du public pour cet artisanat se fait plus marqué depuis les années 1980, comme l’indique, dans les régions dentellières, le succès de nombreux cours du soir et des stages, souvent prévus pendant les périodes de vacances.

     

    Des musées ont su préserver le patrimoine dentellier que ce soit à Mirecourt, Retournac, Calais, Le Puy-en-Velay Alençon (dentelle à l’aiguille), Argentan, et bien d’autres

    Femme du Midi et ses costumes de tradition. Malgré le manque de documents précis, il semble que sous l’ancien régime, les costumes régionaux des jours de fête étaient assez simples. Mais avec la révolution, les mœurs évoluent, les femmes soignent de plus en plus leur mise et leur coquetterie se porte essentiellement sur les coiffes. Les simples bonnets portés jusqu’alors prennent de l’ampleur, quelquefois trop, et s’agrémentent d’une profusion de dentelles. Les coiffes provençales n’atteindront jamais le volume des bretonnes ou des normandes, par exemple, mais la «couqueto» marseillaise est déjà très importante.

     

    Les coiffes d’artisanes ou de bastidanes sont bordées d’une bande de dentelle légère, facile à tuyauter. Souvent étroite, à cause du prix, elle est élargie par une bande de mousseline de coton ou un ruban de tulle. Les plus riches comportent de belles dentelles aux fuseaux aux noms prestigieux : Valenciennes, Malines, Binche… Les plus courantes sont bordées de dentelles imitant ces dernières et réalisées à Lille, Le Puy-en-Velay, Le Havre, Dieppe, Bayeux, Caen.

     

    Le vêtement obéissait à une codification sociale forte concernant l’âge, le rang, la richesse. Il transmettait à l’extérieur des signes de reconnaissance : appartenances et différences qu’il n’était pas question de transgresser. Ainsi les gens du petit peuple qui se fournissaient en vêtements auprès de nombreux fripiers ne manquaient pas de réadapter à leur condition (en retirant certains décors par exemple). La façon de s’habiller selon l’état était décrite dans les traités de bienséance.

    Bien que l’on sache peu de choses d’une confection provençale, le Trésor Félibrige, de Mistral, donnant le terme «couissin de damo» (coussin de dame) pour désigner le carreau, on peut penser que nos aïeules ont fait de la dentelle au fuseau.

     

    De nombreuses familles provençales possèdent des carreaux de dentellières dans leur grenier, ce qui tendrait à prouver que la confection de la dentelle aux fuseaux était assez répandue chez nous. On a retrouvé des métiers, et un vieux cahier d’écolière nous apprend que la confection de la dentelle du Puy était enseignée en 1926 à l’école primaire de Salernes (Var).

     

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  • Le boutis ouvrage de tradition populaire est tombé en désuétude à la fin du siècle dernier. Il nous montre aujourd'hui ses lettres de noblesse.

    Les femmes au XVème et XIXème siècle transformaient une étoffe en objet de parade.

     

    Art décoratif et utilitaire dans les petites mains magiques des femmes du midi, précieux mais oublié pendant longtemps, ces broderies tout en transparence, nous racontent la vie traditionnelle et riche des femmes de Provence.

    Du boutis, MISTRAL disait : "c'est un ouvrage divin"

     

    Dans les petits travaux d'adresse
    Qui pour être achevés
    Demandent goût, mains d'or et patience angélique

    Aux cassiennes il n’est pas d'ouvrières

    Qui se puissent dire pareilles

    Devant leur porte, dans la rue.

    Fau lou boutis obro divino

    Que sémblo un prat quand la pluvino

    A brouda de blanc e li fluieve li gré

    (Font le boutis ouvrage divin qui ressemble à un pré dont le givre broda de blanc les feuilles et les pousses)

    Le boutis fait parti de notre patrimoine, il ne doit pas être oublié.

    Il se lit, se raconte. Les jupons de nos grands-mères avaient des cœurs, des rameaux fleuris, feuillus, des angelots démontrant un rêve ou un vécu d'un amour heureux, d'une vie comblée.

    Un jupon avec un cyprès devait attrister la boutisseuse car il représentait le deuil.

     

    Les symboles sont donc très importants.

    La place que va occuper le symbole, va permettre de reconnaître la signification que va donner la boutisseuse à son ouvrage

    Cœur : amour

    Fleur : beauté

    Olivier colombe : Paix

    Raisin : prospérité

    Hibou :      mal être, n'aimant pas l'époux choisit.

     

    La nature est une source inépuisable.

    Le boutis était réalisé par des jeunes filles de 14 ans. Leur premier ouvrage était le jupon. Celui-ci était porté le jour du mariage.

    C'est un travail de relief et de transparence

    Le boutis fini n'a pas d'envers ni d'endroit.

    Histoire

    Quelques dates qui vont, par le biais du piqué, nous amener au boutis.

    200 ans av. J.C, Veste matelassée en Chine

    Vers 1200, Gilet de peaux matelassé chez les Croisés

    1400-1500, en Provence, petits ateliers à domicile

    1500-1600 en Provence, Vannes, Courtepointes piquées.

    Les "Indiennes" arrivent du Levant.

    1648 Création de la chambre de commerce de Marseille 5000/6000 brodeuses travaillent

    1686 Interdiction de faire rentrer dans le royaume de France des toiles peintes.

    1763 Apparition du piqué mécanique à Marseille.

    Vers 1800, fin de l'industrie en Provence : repli sur les usages personnels

    1810,  Boutis à la Ciotat

    Chaque pièce est unique, la boutisseuse y met ce qu'elle ressent.

     

    La technique

    Le boutis est une broderie de l'intérieur qui donne du relief et de la transparence à deux étoffes cousues ensemble à petits points réguliers sur le contour du motif dessiné.

    A noter : la précision & la régularité veulent que l'on fasse 9 points pour 1 cm.

    C'est un travail rigoureux, il faut beaucoup de talent et d'imagination, c'est une broderie destinée à être admirée : d'où le choix de certains matériaux comme la percale, la Batiste, la mousseline, voire la soie.

    Quand l'ouvrage est fini, il se lave au savon de Marseille pour enlever tâches et crayon, par la suite il peut bouillir car tout est coton.

    Attention de ne jamais mouiller le tissu avant de commencer le travail.

     

     

    Emboutir

    Pour obtenir le relief on introduit entre les lignes de piquage de fines mèches de coton à l'aide d'une aiguille souple que l'on appelle BOUTIS.

    Le boutis se regarde à la lumière, sa perfection se lit dans la transparence qu'offre le contre-jour.

    Au XVIIème siècle, certains boutis étaient réalisés au point arrière. Ils sont très rares donc très recherchés.

     

    Quelques pièces très utilisées.

    Le chauffoir.

    Pour les jeunes accouchées, il avait la grandeur d'une serviette que l'on chauffe et que l'on pose sur le ventre. On disait qu'il facilitait la délivrance.

    Des boutis de 20/30 cm étaient utilisés sur les meubles de toilette pour que les dames de la noblesse posent leurs accessoires.

    Jupon de mariée avec différents symboles qui servait ensuite, en défaisant les coutures de côté, de Vanon (petit dessus de lit d'enfant).

     

    La vanne, dessus de lit de mariée qui était exposé le jour des relevailles.

     

    Le pétasson protection des mamans pour allaiter leur bébé.

    Le boutis est toujours blanc (là aussi un symbole)

    Une tradition qui a tenu à Marseille, près d'un siècle, était que lors de la fête Dieu au mois de mai, les œuvres étaient sorties dans les rues sur les fenêtres. Quels spectacles dans les rues de Marseille ou des villages environnants, le long des rues empruntées par le curé pour la bénédiction, de magnifiques boutis faisaient une immense guirlande blanche.

    Tel un phénix le boutis ressurgit.

    Nous sommes heureuses que certaines personnes aient découvert cette technique et aient pu nous la transmettre car elle a dormi pendant près d'un siècle.

    A ce jour le boutis se trouvent dans les musées, chez des antiquaires ou dans certaines maisons, bien conservés.

    La valeur tient à l'ancienneté du tissu et à la qualité du piquage.

     

    La valeur pour les boutisseuses du XXIème siècle est sentimental car n'oublions pas, que l'on peut difficilement acquérir une œuvre dont le travail est considérable, sans oublier l'immense dextérité dont les femmes font preuve pour créer ces œuvres.

     

    Pour réaliser un boutis, il faut le penser, il faut laisser le temps au temps.

    A notre époque le boutis est un moment de réflexion, d'abandon, de relaxation, de repli sur soi-même, de plaisir.

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  •  

     Rendez-vous au salon des arts du fil sur le thème de "la mode", où, comme les années précédentes,

    l'Association de Lei Roucas sera présente

    (exposition, explications, démonstrations, ateliers) 

      

    Attention, cette année, ce salon se déroulera 

    Salle Adrien Santoni 

    Chemin des Terres Rouges

    Avenue  Gabriel Amoretti

    à La Valette-du-Var

     

    salon des arts et du fil1

     

    Pour la première fois parmi nous

    Hubert Valéry - BOUTIS ARCHI - avec ses boutis contemporains, tout un univers.

    MANUCREA - pour les petits accessoires comme boutons et épingles en pâte polymère.

    Carole Grimaud - LUCIOLIE - pour la section cartonnage.

     

    Nous aurons le plaisir de retrouver

    Charline Ségala - CARNET DE BRODERIES - avec ses créations de broderies traditionnelles.

    Patricia Greef - PATOU ET DES POUSSIERES - pour la broderie au ruban de soie

    Fred Piazotto - BOUL'2 PIK - avec ses toiles si originales

    Magali Ventre - COEUR A PRENDRE - avec ses fils teintés avec art.

    Annie et Jean Marie RABOURDIN - avec leurs ouvrages exceptionnels de broderie blanche et peinture à l'aiguille. Le charme dans la maison.

    Dominique Fave - CREDO BOUTIS - avec ses boutis aux couleurs si soyeuses.

    Catherine Tourel - CATHERINE TOUREL CREA - avec ses patchworks qui créent l'ambiance.

    Véronique Urban - REVE DE SOURIS - pour la broderie créative.

    Elisabeth Kouji - TOKATAPATCH - l'art est tout une règle.

    L'association LEI ROUCAS DOU BARRI de Pierrefeu - du boutis et de l'amitié.

     

    Et pour la 2ème année consécutive

    Fabienne Centola - RUBAN DU SUD - la quilteuse de grands patchs

    Vanessa Girard - SARAH PATCH - avec ses petits kits qui procurent de grands moments de plaisir.

     

    Et nous allons les retrouver car ils nous ont manqué

    Nathalie Locquen - LA BASTIDANE - avec ses créations improbables.

    Laurence Herbet - DE FIL EN FEUTRINE - avec son bestiaire de feutrine

    Gisella Tamagno - QUADRIFOLIA - avec sa broderie crewel

    Paola GATTIBLU - avec ses créations de point de croix - avez-vous vu le chat bleu?

    Rénato PAROLIN - amour et délicatesse, un monde de point de croix.

     

    Et les 3 merceries

    AU FIL DES IDEES de Hyères - Marie Hélène

    UN JOUR UNE IDEE de Toulon - Alexandra

    COLOMBINE de La Valette - Hélène

     

    N'hésitez pas à diffuser largement l'information autour de vous !!!

    Et à bientôt

     

     

     

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  • Suite à l'initiation de broderie Hardenger, dispensé par Sylvie, Annie a réalisé

    Avec minutie et patience

    Ce joli sac, superbement brodé. Pour un premier ouvrage

    Bravo, très belle réalisation et finition.

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    Mousse de jambon
    100 gr de jambon blanc,
    1 carré frais,
    10 cl de crème liquide,
    1 cuillère à café d'ail, 
    Paprika et poivre.
     
    Pistou de tomates
    300 gr de coulis,
    1 cuillère à café d'ail,
    80 gr de pignons,
    Basilic,
    Parmesan râpé,
    Huile d'olive.
     
     
     
    Mixer ensemble les ingrédients de chaque groupe pour obtenir deux préparations.
     
    Garnir des petits verres en alternant :
     
     Une couche de mousse de pistou de tomate,
     Une couche de mousse de jambon.
     
    Décorer avec une feuille de basilic.
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  •  

    250 gr de pois chiche,

    3 gousses d'ail,

    2 citrons,

    4 C à S d'huile d'olive,

    2 C à S de persil,

    1/2 verre de bouillon de volaille,

    Sel, poivre,

    Croutons grillés.

     

     

    Cuire les pois chiche pendant 15 min à l'autocuiseur,
     
    Une fois cuits les passer au moulin à légumes (pour éliminer les peaux)
     
    Ajouter le jus des citrons, l'ail écrasé, le bouillon de volaille, l'huile d'olive  et mixer le tout afin d'obtenir une purée.
     
    Assaisonner et réchauffer à petit feu.
     
    Servir dans un ramequin, saupoudrer de persil haché à convenance.
     
    Chaque convive se sert sur du pain grillé.
     
     
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  • 1 sachet de croûtons à l'ail,

    3 tomates,

    1 concombre,

    Basilic.

    Pour la sauce :

    Crème fraiche entière épaisse (20 cl),

    1 C à S de moutarde,

    1 C à S de vinaigre,

     1 pincée de sel et de poivre,

    1/2 échalote émincée,

    Herbes (au choix).

    Ecraser les croûtons (4 à 6 par verrine)

    Couper les tomates en tout petits dés, bien enlever les graines et disposer sur les croûtons.

    Ajouter une feuille de basilic.

    Eplucher et épépiner le concombre puis le couper en petits dés, assaisonner selon convenance et rajouter dans la verrine.

    Sauce :

    Mélanger la crème avec la moutarde, le sel et le poivre puis le vinaigre.

    Terminer en incorporant l'échalote et les herbes.

    Vérifier l'assaisonnement, rectifier si nécessaire.

    Verser la sauce sur les verrines.

     

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