• Conte tradiciounau : conte traditionnel

    Conte tradiciounau: Lou jour que plóuguè de macaròni

     

    Dous fraire vivien dins un vilajoun. L’einat si sounavo Peire, e lou mai jouine, Jan.

    Peire, coumo toujour dins leis istòri, èro inteligent. Jan èro brave mai un pau couioun se vous agrado miéus :calu, niais, innoucènt... Un jour que trabaiavo dins lei champ, Peire troubè dins la terro uno pignato, grando e pleno d’or.

    - « De que vau li dire à moun fraire ? » si demandè lou Peire. « Es tant nèsci que va tout mai dire à tout lou mounde, e lou rèi vendra lèu e nous prendra tout. »

    Pamens, poudié pas carreja la pignato soulet, que pesavo trop. Alor aguè uno idèio. Anè à l’oustau pèr metre d’aigo à bouï sus lou fue. Pièi, partè dins la campagno. Dins lou bouas, troubè un lapin que s’èro pres à la leco, e, dins lou fielat qu’avié manda dins la ribiero, un pèis…Peire, qu’avié uno idèio darnié la tèsto, metè lou pèis dins la leco, e lou lapin dins lou fielat.

    Plan-planet s’entournè à l’oustau. Aqui, faguè couire de macaròni dins l’ aigo que bouié. Après la cuecho, anè esparpaia acò pèr lei branco deis aubre, dins lou jardin, sus l’erbo e lei flour.

    Quouro Jan s’enretournè dóu trabai, Peire li diguè : 

    - « Vene ‘mé iéu, qu’ai besoun d’ajudo ! »

    En passant pèr lou bouas, troubèron lou pèis pres à la leco.

    - « Qu’es acò ? » faguè Jan, « un pèis souto uno leco, l’aviéu jamai agu vist ! »

    - « Siés bèn tòti, es un pèis dei bouas » faguè Peire, e prenguèron lou pèis. Pièi, anèron à la ribiero e levèron lou fielat. 

    - « Hòu ! un lapin dins un fielat, acò es pas poussible ! » cridè Jan tout estabouï.

    - « Li coumprènes rèn , es un lapin d’aigo ! » respoundè Peire.

    Pièi passèron pèr lou champ e tóutei dous empourtèron la grosso pignato. Escoundèron l’or dins lou trau de la figuiero, darnié l’oustau.

    - « Qu’anèn manja ? » demandè Jan que coumençavo d’agué lou ruscle.

    - « Es pas coumplica, basto de recampa lei macaròni » faguè Peire, e li moustrè lei macaròni que l’ avié sus leis aubre.....

    - « Lei macaròni vènon sus leis aubre aro ? Aquelo empego »

    - « Que nàni, es un nivoulas de macaròni qu’a passa adès, e a plóugu de macaròni, anèn si coungousta. Mai gardo-ti de counta aquò en degun ! »

    Mangèron coumo dei rèi....

    L’endeman de-matin, Jan anè à la fouant querre d’aigo, èro tant roumpu que lei gènt li demandèron perqué éro tant flapi .

    - « Fau pas va dire, es qu’ aièr, emé moun fraire, si sian carreja uno pignato grosso, grosso grosso…clafido d’or ! »

    Pas-pu-lèu, dins tout lou relarg si parlavon plus que d’aquelo pignato meravihouso. Lou rèi, que èro ràspi e marrit coumo tout, de segur, l’aprenguè... Mandè sei sourdat pèr aganta lei dous fraire e lei faguè mena dins soun castèu.

    - « Alor, es verai qu’avès trouba uno pignato pleno d’or ? »

    - « Nàni, respoundè Peire, avèn rèn trouba ! »

    - « Mai coumo, es toun fraire Jan que l’a counta à tóutei leis estajan dóu païs! »

    - « Lou paure, pecaire, es coumpletamen fada! Demandas-li un pau quouro l’ avèn troubado aquelo pignato !… »

    - « E bèn, es lou jour que plóuguè de macaròni, t’en souvènes pas, emai que si regalerian tant! »

    - « De que ? » faguè lou rèi que n’en revenié pas. »

    - « Oi, e, lou meme jour, trouberian e aganterian : un lapin d’aigo e un pèis dei bouas ! »

    - «  Ai coumprés », bramè lou rèi furious. Siés un fadòli de proumiero, un fouale de la bouano que ! Ah ! ti siés garça de toun rèi. Gàrdi, agantas-lou e garças-li uno poulido rousto. »

    Lei gàrdi l’achaupèron e li garcèron uno bello roustasso.

    Quand lei dous fraire s’entournèron à l’oustau, Jan fasié  que de gingoula:

    - « oi, oi de ma tèsto, oi, oi de moun esquino, oi,oi de.... ».

    Peire de si faire uno pèu de rire. Aro sabié qu’anavon viéure tranquile, e que sarién plus jamai paure.

     

    E cric,e cric, lou conte es fini. E cric, e crac, lou conte es acaba

     

     

     

    Conte traditionnel: le jour où il plut des macaroni

     

    Deux frères vivaient dans un petit village. l’ainé s’appelait Pierre, et le plus jeune, Jean.

    Pierre, comme toujours dans les histoires, était intelligent. Jean était doux mais un peu benêt si vous préférez: idiot, niais, innocent... Un jour où ils travaillaient dans les champs, Pierre trouva dans la terre une marmite, grande et pleine d’or.

    - « Que vais-je dire à mon frère ? » se demanda Pierre. « il est si bête qu’il va tout dire à tout le monde, et le roi viendra vite et nous prendra tout. »

    Toutefois il ne pouvait pas transporter la marmite seul, car elle pesait trop. Alors il eut une idée. Il alla à la maison pour mettre de l’eau à bouillir sur le feu. Puis, il partit dans la campagne. Dans le bois, il trouva un lapin qui s’était pris au piège, et, dans le filet qu’il avait jeté dans la rivière, un poisson... Pierre, qui avait une idée derrière la tête, mit le poisson dans le piège, et le lapin dans le filet.

    Lentement il retourna à la maison. Là, il fit cuire des macaroni dans l’eau qui bouillait. Après la cuisson, il allat les éparpiller sur les branches des arbres, dans le jardin, sur l’herbe et les fleurs.

    Quand Jean revint du travail, Pierre lui dit :

    - « Viens avec moi, car j’ai besoin d’aide! »

    En passant par le bois, ils trouvèrent le poisson pris au piège.

    - « Qu’est ce que c’est ? » dit Jean, « un poisson dans un piège, je ne l’avais jamais vu ! »

    - « Tu es bien niais, c’est un poisson des bois » dit Pierre, et il prirent le poisson. Puis, ils allèrent à la rivière et relevèrent le filet ?

    - « Oh ! un lapin dans un filet, ce n’est pas possible! » cria Jean tout abasourdi.

    - « Tu n’y comprends rien c’est un lapin d’eau ! » répondit Pierre.

    Puis ils passèrent par le champ et tous les deux emportèrent la grosse marmite.

    Ils cachèrent l’or dans le trou du figuier, derrière la maison.

    - « Qu’allons nous manger? » demanda Jean qui commençait à avoir faim.

    - « Ce n’est pas compliqué, il suffit de ramasser les macaroni » dit Pierre, et il lui montra les macaroni qui étaient sur les arbres…

    - « Les macaroni poussent sur les arbres maintenant ? ça alors ! »

    - « Mais non, c’est un gros nuage de macaroni qui est passé tantôt, et il a plu des macaroni, nous allons nous régaler. Mais ne raconte cela à personne. »

    Ils mangèrent comme des rois…

    Le lendemain matin, Jean alla à la fontaine chercher de l’eau, il était si fatigué que les gens lui demandèrent pourquoi il était si las.

    - « Il ne faut pas le dire, c’est que hier, avec mon frère, nous avons transporté une marmite grosse, grosse, grosse… remplie d’or! »

    Aussitôt dans toute la région on ne parla plus que de cette marmite merveilleuse. Le roi, qui était avare et méchant comme tout, bien-sûr, l’apprit… Il envoya ses soldats pour arrêter les deux frères et les mener dans son château.

    - « Alors, est-il vrai que vous avez trouvé une marmite pleine d’or? »

    - « Non, répondit Pierre, nous n’avons rien trouvé! »

    - « Comment, c’est ton frère Jean qui l’a raconté à tous les habitants du pays ? »

    - « Le pauvre, il est complètement fou ! Demandez-lui quand nous l’avons trouvée cette marmite !.. »

    - « Et bien c’est le jour où il plut des macaroni, tu ne t’en souviens pas, et même que nous nous sommes tant régalés! »

    - « De quoi ? » dit le roi qui n’en revenait pas

    - « Oui, et le même jour, nous avons trouvé et attrapé: un lapin d’eau et un poisson des bois! »

    - « J’ai compris, » hurla le roi furieux. « Tu es un fou, un grand fou! Ah! tu t’es moqué de ton roi. Gardes, attrapez le et donnez lui une bonne correction. »

    Les gardes l’empoignèrent et lui donnèrent une belle volée de coups.

    Quand les deux frères retournèrent chez eux, Jean n’arrêtait pas de geindre:

    - « Aïe, aïe ma tête, aïe, aïe mon dos, aïe, aïe … »

    Pierre rit beaucoup. Maintenant il savait qu’ils vivraient tranquille, et qu’ils ne seraient plus jamais pauvre.

     

     

    Et cric, et cric, le conte est fini. Et cric et crac, le conte est achevé

     

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 14 Avril 2021 à 08:47
    Je ne connaissais pas ce comte
    2
    caliméo
    Mercredi 14 Avril 2021 à 09:11

    un des contes que nous racontaient nos grands mère !!!!!!!

    3
    Claude
    Mercredi 14 Avril 2021 à 09:35
    Quand un fada vous sort des âneries, demandez vous s'il n'y a pas une marmite d'or là dessous
    4
    caliméo
    Mercredi 14 Avril 2021 à 10:49

    pourquoi fada ma tante avait trouvé deux pièces d'or dans le mur de la maison de ses grands parents qui étaient décédés

     par les temps qui courent çà fait du bien de rêver!!!!!!!!!!

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