• La crèche Claude

     

    Ma crècho 2020

    Aquest’an de counfinamen, aviéu pas envejo de faire lou belèn au miéu… Finalamen m'agrade trop de mestre en scèno la vido campagnolo.

    Adounc, ai istala lou galinié, soun poulassié que vèn de chausi uno bello poulardo, leissant li clusso e lis autri galino que picouron eici eila ; Sa femo alestis l’aiòli dins lou mourtié de maubre. Pièi la bastido… dedins l’a la fielarello, la chato que li porto de la tarto, un can que n'en voudrié. Davant l’a la “generouso” (semblo ma maire !) que fa bouqueto à la chato que revèn emé li barralet de la. Soun ome a ressa de bos, aro fa uno pauseto  sus un bihoun pèr manja un tros de pan, charrant emé lou boumian que passo. Darrié la bastido, dins la colo, lou bouscatié emé soun aisso sus l’espalo; un jouvènt a carga de bos sus soun esquino

    L’aujolo assetado sus lou banc de pèire, douno de gran i pijoun ; L’a dos chatouno que jougon, l’uno emé sa titèi e l’autro sauto à la cordo.

    Sus lou camin ai istala dous jougaire de bocho… proche d’aqui l’a uno femo que mostro lou bèu proudu de sa triho à l’Arlatenco qu’arribo emé sa fiho, tóuti dos porton un panié. De l’autre cousta dóu camin, la cuierello de lavando emé soun poudet a coupa forço lavando qu’a carga dins li fais sus la carreto. Arrivan à la ribiero qu’encambo un pont de pèire. A senèstro uno bugadiero bacelo soun linge. En amount, lou pescaire estiro sa ligno… Quouro passan lou pont, coumo fa lou tambourinaire, à dèstre vesèn la gardiano d’auco que tricoto ; A senèstro li óulivaire la femo sus l'escarassoun e l’omo agrouva remplis di banastoun. Peramount souto li roure, n'i'a un que cerco de rabasso emé soun porc. Countuniant lou camin, l’a un pastre carga d’un agnéu e charro ‘emé lou païsan qu’a planta sa fourco dins lou fen, pèr s’asseta un moument à l’oumbro countro soun chivau. A dèstre lou papet a pausa soun destrau pér rousiga uno lesco . La peissouniero acoumpagnado de sa drole discuto emé la caraco au tambourin.

    Proche dóu pous, la pourtarello d’aigo, la pourtarello de fais, lou froumagié, l’avugle emé soun fiéu, lou móunié que descargo sa miolo… tóuti escouton lou ravi qu’a vist la Santo Famiho assoustado dins lou jas darrié, pér douna neissènço à l’Enfant Jèsus, rescaufa pèr lou souflo de l’ase.

    Countro la paret dóu jas l’a lou remoulaire e uno vièio emé soun fais.

    Amoundaut, sus la mountagno vesèn un pastre, capo dins lou vènt, que gardo si blanc móutoun.

     

    Eilavau, lou moulin de vènt, e lou moulinié que cargo la carreto de sa de farino ; la mouliniero que s’en va emé soun panié…

     

    Cette année de confinement, je n'avais pas envie de faire la crèche chez moi... Finalement ça me plait trop de mettre en scène la vie campagnarde.

     

    Donc j'ai installé le poulailler, son poulailler (volailler) qui vient de choisir une belle poule, laissant les couveuses et les autres poules qui picorent ça et là.

     

    Sa femme prépare l'aïoli dans le mortier de marbre. Puis la ferme... dedans il y a la fileuse, la fille qui lui apporte de la tarte, un chien qui en voudrait.

     

    Devant il y a la "généreuse" (on dirait ma mère !) qui sourit à la fille qui revient avec les bidons de lait.

     

    Son mari a scié du bois, maintenant il fait une pause sur un billot pour manger un morceau de pain, en parlant avec le bohémien qui passe.

     

    Derrière la ferme, dans la colline, le bûcheron avec sa hache sur l'épaule ; un jeune homme a chargé du bois sur son dos.

     

    La grand-mère assise sur le banc de pierre, donne des graines aux pigeons ; Il y a deux fillettes qui jouent, l'une avec sa poupée et l'autre saute à la corde.

     

    Sur le chemin j'ai installé deux joueurs de boules... près de là y a une femme qui montre le beau produit de sa treille à l'Arlésienne qui arrive avec sa fille, toutes deux portent un panier. 

     

    De l'autre côté du chemin, la lavandière avec sa faucille a coupé beaucoup de lavande qu'elle a chargée dans les ballots sur la charrette. 

     

    Nous arrivons à la rivière qu'enjambe un pont de pierre. A gauche une lavandière bat son linge. En haut, le pêcheur  étire sa ligne...

     

    Quand on passe le pont, comme le fait le tambourineur, à droite on voit la gardienne d'oies qui tricote. 

     

    A gauche les cueilleurs d'olives, la femme sur l'échelle et l'homme accroupi remplit des ballots.

     

    Là-haut sous les chênes, il y en a un qui cherche des truffes avec son porc.

     

    Continuant le chemin, il y a un éleveur de moutons chargé d'un agneau et il discute avec le paysan qui a planté sa fourche dans les foins, pour s'asseoir un moment à l'ombre près de son cheval.

     

    A droite, le papet a posé sa hache pour casser la croûte. La poissonnière accompagnée de sa fille discute avec la gitane au tambourin.

     

    Près du puits, la porteuse d'eau, la porteuse de fagots, le fromager, l'aveugle et l'enfant, le meunier qui décharge sa mule... tous écoutent le ravi qui a vu la Sainte Famille réfugiée dans l'étable derrière, pour donner naissance à l'Enfant Jésus, à la chaleur du souffle de l'âne.

     

    Près de l'étable, il y a le rémouleur et une vieille avec son fagot.

     

    Tout là-haut, sur la montagne, on voit un berger, cape dans le vent, qui garde ses moutons blancs.

     

    Plus haut,  le moulin à vent, le meunier qui charge la charrette de sacs de farine ; la meunière qui s'en va avec son panier...

     

     

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  • Commentaires

    1
    claudine
    Dimanche 13 Décembre 2020 à 12:18

    Très jolie, bravo !   c'est quand même Noël

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