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Par Lei Roucas le 23 Mars 2015 à 10:09
Le Carême se termine voici Rameau.
Mistral disié :
« Pèr Nouvé, i Prouvençau fau Saboly, coume pèr Pasco, ié fau d'iòu e pèr Rampau un tian de cese. »
Mai sabès-ti qu'aquesto tradicien de manja de cèse pèr Rampau vèn de fouaço luen ?
En 1319, Prouvenço soufrissié d'uno famino qu'es pas de dire. Lei gènt patissien de la fam e fouaço n'en mourien.
Lei gènt de San Rafèu n'en èro à manja d'agland qu'ailas èro de mai en mai maleisa de n'en trouba. Lou dimenche dei Rampau, lei Rafalen que poudien encaro marcha, s'èron tirassa enjusqu'à la gleiso, e pregavon pèr que si fague un miracle. Tout à n un còup, uno voues creidè dóu defouaro « Douas velo à l'ourizoun ».
D'efet benlèu doui batèu venguèron s'amara dins lou pichoun port de pesco. « Bravei gènt, diguèron lei marin, sian manda à vouasto secours pèr lo Rei de Sicilo ! »
Lei calo dei batèu èron clafido de cèse, e es ansin qu'en remenbranço d'aquèu miracle, lei gent de San Rafèu, puei lei Prouvençau prenguèron l'abitudo de manja de cèse pèr Rampau.
Mistral disait :
« Pour Noël aux provençaux il faut Saboly, comme pour Pâques, il faut des œufs et pour Rameau un plat de pois chiches.
Mais savez-vous que cette tradition de manger des pois-chiches pour Rameau vient de très loin ?
En 1319, la Provence souffrait d'une famine importante. Les gens pâtissaient de la faim et beaucoup en mouraient.
Les gens de Saint Raphaël en étaient venu à manger des glands hélas il était de plus en plus difficile d'en trouver. Le dimanche de Rameau, les Raphaëlois qui pouvaient encore marcher, s'étaient traînés jusqu'à l'église, et priaient dans l'espoir d'un miracle. Soudain, une voix criait à l'extérieur : « Deux voiles à l'horizon ».
En effet bientôt deux bateaux vinrent s'amarrer dans le petit port de pêche. « Brave gens, dirent les marins, nous sommes envoyés à votre secours par le Roi de Sicile ! »
Les cales des bateaux étaient pleines de pois-chiches, et c'est ainsi qu'en mémoire de ce miracle, les gens de Saint Raphaël, puis les Provençaux prirent l'habitude de manger des pois-chiches pour Rameau.
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Par Lei Roucas le 31 Janvier 2015 à 10:00
1kg fege de pouarc
800gr de gargamello de pouarc vo gauto
50gr de crépino
1 bouquetoun de juver
sau pébro
1 testo d'ailet
4 épico
Faire emè lou fege de lamello carrado dins la longour , mettro dédins un grand saladié
Faire parié emè la gargamello vo li gauto.
Mescla lei dous.
Per mettro lei accompagnamen curbi de blanc, (sau), curbi de négro (pébro) et infin d'arange
(4 épices)
Tourna mai bèn mescla et, laissa pausa dedins un cantoun, aprè agé tasta e ajusta.
Adoubla juver, ailet (netéja, chapla) li apoundro dins lou saladié e mescla un cop de mai.
Préparatioun de la crepinio dins l'aigo.
neteja la crespino, la desaija e va fairo ou mens très cop.
Aplana la crepino su la taulo,.
pausa un à –cha-un li mourceau de pouarc e de gargamello et paiusa à l'asard, deves agué à la fin dous boudin de aperaqui 20 cm de long su 6 cm de round.
Barra qua de boudin dins la crépino ben tasado e liga lou tou avé de ficello à rousti.
Placa li boudin dins un plat proun grand qué la caillette si targessoun pas e apoundro 5 cl d'aigo.
Lou plat sara pausa dins un autro per fairo cuiro au ban-marie.
Cuissoun: 200 dégrat uno ouro e mièjo.
Per apoundro la cuissoun, planta un coutèou e lou sang què va régoula doit pas giscla mai fairo la boufigo
Li sourti dóu four e laissa réfrigéra.
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Par Lei Roucas le 30 Janvier 2015 à 21:00
Alphonse Daudet, grand admirateur et ami de Frédéric Mistral,
a écrit en provençal ce poème dédié à la cabane camarguaise
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Par Lei Roucas le 12 Janvier 2015 à 10:00
Fuguè un bèu autuno… pèr li berigoulo !
N’i a agu forço… de reservo soun esta facho e noumbrouso li recèto coumplido. Que chale !
N’i aviè encaro à la debuto de l’annado…
N’en vaqui quàuquis un !
Ce fut un bel automne… pour les champignons !
Il y en a eu beaucoup… des réserves ont été faites et de nombreuses recettes réalisées. Quel régal ! Il y en avait encore au début de l’année…
En voici quelques uns
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Par Lei Roucas le 22 Décembre 2014 à 10:00
Le saviez-vous ? (http://occitanica.eu)
Nicolas Saboly est sans conteste le rédacteur de noëls - cantiques en langue vulgaire célébrant la Nativité - le plus connu aujourd'hui. Réputé au XVII°s pour la saveur de ses textes, il apparaît aujourd'hui comme le principal acteur de la tradition provençale autour de Noël.
La tradition des chants de noël
Le genre des noëls, apparu au XI° siècle, rencontra rapidement beaucoup de succès. Les noëls étaient alors les seuls chants en langue vulgaire autorisés dans les églises, compréhensibles par le plus grand nombre. Pouvant s'inspirer de sujets d'actualité ou des coutumes locales, ils sortent du champ liturgique pour s'imposer en tant que véritables airs populaires.
Chaque grande ville, chaque région avait dans le courant du XV ° et du XVI° siècle son noëlliste attitré qui, chaque année, aux alentours du 25 décembre, publiait ses cantiques. Parmi ces noëllistes, figuraient des membres du corps ecclésiatistique, des organistes, curés de campagne mais aussi quelques clercs, souvent compositeurs d'airs populaires.
Nicolas Saboly, sa vie (1614-1675)
Nicolas Saboly, est pour sa part un noëlliste provençal. Il naît dans le Comtat Venaissin, à Monteux, le 30 janvier 1614 dans une famille de consuls.
Issu d'une famille d'éleveurs, il grandit au milieu des bergers et des troupeaux de moutons.
En 1635 il est appelé au sous-diaconat, diaconat et prêtrise avant d'être nommé maître de chapelle et organiste de la cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras.
La publication des noëls
C'est à peu près à cette date que Nicolas Saboly semble avoir commencé à composer ses noëls, dans un premier temps pour ses intimes, et publiés plus tardivement.
Il ne nous reste aujourd'hui aucune trace des manuscrits de Nicolas Saboly mais on sait que ses noëls ont été publiés de son vivant entre 1669 et 1674, chaque année sous la forme de petits fascicules. En tout, un peu plus d'une cinquantaine de noëls lui sont attribués, tous écrits en langue comtadine.
Nicolas Saboly aurait composé très peu de musiques pour accompagner ses noëls. Il était de tradition d'écrire les paroles des chants sur des airs populaires empruntés à d'autres compositeurs ou à des airs d'église. Nicolas Saboly a souvent repris des airs à la mode pour accompagner ses compositions. En témoigne son cantique « La Bona Novela » dont la trame musicale s'appuie sur une gavotte de Praetorius devenue ensuite l'air d'une bourrée à deux temps en Berry : « En passant la rivière ».
Ainsi, seules une dizaine de mélodies auraient été composées par l'auteur pour accompagner ses noëls.
Le contenu des noëls
Par le biais de ses noëls, Nicolas Saboly déplace la scène de la Nativité en Provence, en lui confiant tous les attributs de la coutume comtadine.
La plupart de ses cantiques font apparaître des bergers, venant des coteaux du Comtat Venaissin, du pays de Saboly. Ce sont ses propres contemporains qu'il met ainsi en scène reprenant dans ses noëls leur parler, leurs moeurs, leurs habitudes mais aussi leurs légendes et des aspects de leur religion populaire.
Dans ses poésies d'inspiration populaire, apparaissent régulièrement des éléments d'actualité. Ses sentiments politiques ont même pu apparaître dans certains noëls, notamment son attachement aux "Pévoulins", gens du petit peuple meneurs d'une révolte en Avignon en 1653 contre les "Pessugaux", soutiens de l'administration pontificale. Un des premiers noëls qui lui est attribué, « Nouvé de l'an 1660 après le mariage de Louis XIV », outre son titre, évoque également dans son contenu le mariage du roi et la conclusion du traité des Pyrénées, marquant la fin de la guerre de Trente Ans. Dans l' «Estrange Deluge » publié en 1674, il fait allusion à la terrible inondation d'Avignon survenue la même année. Enfin, dans « La miejo nue sounavo » publiée en 1672, il fait référence à la Guerre de Hollande commencée la même année.
Enfin, on ne peut pas ignorer l'aspect éminement satirique des textes de Nicolas Saboly, ce dernier dotant souvent ses écrits de traits moqueurs et critiques contres les prêtres, les gens du monde, les nobles et magistrats, les riches et les pauvres. Ainsi un de ses noëls les plus célèbres, « I a proun de gens » (connu aussi sous le titre « La cambo ma fa mal ») aurait été rédigé pour se moquer d'un curé boiteux dans l'entourage proche de notre organiste de Carpentras.
Le dernier recueil de noëls de Nicolas Saboly sera publié en 1674 mais tous ses cantiques se sont largement répandus dans la culture populaire avant d'être transmis jusqu'à nous aux côtés des noëls de Natalis Cordat (1610-1663) ou encore ceux de N.D. Des Doms.
Pour aller plus loin...
Voir des partitions de noëls de Saboly : http://bibliotheque-numerique.occitanica.eu/items/show/403
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Par Lei Roucas le 20 Décembre 2014 à 20:39
Après un cours où nous avons chanté des chants de "Nicolas Saboly", tout le groupe a fini l'année dans la bonne humeur autour d'un petit apéritif confectiionné par tous :
pain aux olives, quiche, petits roulés aux crevettes, montécao,
divers petits plats, tapenade aux figues, pain d'épices, anchoïade,
petits roulés etc....... un vrai délice.
A l'an que ven !!
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Par Lei Roucas le 12 Décembre 2014 à 10:00
Lis escoulan dòu cous de prouvençau souvèton un bon Nouvé à tòuti.
Coumo lou disié Mistral :
« Pèr Nouvé, i Prouvençau fau Saboly,
coume pèr Pasco, ié fau d'iòu e pèr Rampau un tian de cese. »
Les élèves du cours de provençal souhaitent un bon Noël à tous.
Comme le disait Mistral :
Pour Noël, aux provençau il faut Saboly
comme pour Pâques, il faut des œufs et pour Rameau un plat de pois-chiches
En Provence, depuis le XVIIème siècle, dans les campagnes, pendant la veillée de Noël autour du feu, les familles chantaient traditionnellement des "noëls", en attendant l'heure de la messe de minuit. Les plus connus, et qui ont été transmis de génération en génération depuis plus de 300 ans, sont les 67 noëls de Nicolas Saboly, Maître de chapelle à St Pierre d'Avignon (1614-1675) ; chaque année, on attendait avec impatience la sortie des nouveaux noëls composés, et le succès populaire était d'autant plus considérable que les textes des noëls comprenaient pas mal de sous-entendus relatifs aux petits et grands événements de la vie avignonnaise...
Il y en a beaucoup, dont la plupart des Provençaux connaissent au moins l'air et le refrain.
Nous avons choisi de vous proposer Li Pastourèu.
Nous vous donnons le texte en provençal selon la graphie mistralienne, et en regard la traduction en français, comme toujours délicate : on perd beaucoup, comme dans toute traduction. Certaines expressions provençales sont difficiles à rendre en français, car elles n'y ont pas d'équivalent ; de même certains jeux de mots sont impossibles à rendre, et pourtant le provençal est savoureux à cet égard !
Mais ceux qui fréquentent notre cours peuvent l'aprécier régulièrement.
Vaqui un nouvé de Saboly
Li Pastourèu, an fa uno assemblado
Li Pastourèu, an fa uno assemblado
Aqui chascun a di sa rastelado
E s'es counclu la paraulo dounado,
D'ana, D'ana, vers lou Pichot qu'es ha
D'ana, D'ana, vers lou Pichot qu'es na.
Tóutis ensèn
Se soun mes en campagno,
Tóuti ensèn
Em'un fort marrit tèms.
Es bèn verai que li gènt di mountagno
Soun fach à tout, cregnon rèn la magagno :
S'envan, S'envan, e laisson si caban.
S'envan, S'envan, e laisson si caban.Coume faran,
Pèr noun senti la biso?
Coume faran?
Ai pou que periran.
Toui seis abit soun que de telo griso,
Soun tout trauca, ié veson la camiso :
Li trau,Li trau, tènon pas gaire caud !
Li trau,Li trau, tènon pas gaire caud !Que fre que fai!
Mount èi ma camisolo ?
Que fre que fai!
Se dis lou gros Gervai ;
Sènte deja que lou cors me tremolo ;
Siéu tout jala, pode pas tira solo ;
La fre, La fre , Me fai boufa li det
La fre, La fre Me fai boufa li detNòsti pastras,
A tres ouro sounado.
Nòsti pastras,
Arribon dins Iou jas :
Lou capèu bas e la tèsto courbado,
Van en courrènt, saluda l'Acouchado,
E fan, E fan L'acoulado à l'Enfant.
E fan, E fan L'acoulado à l'Enfant.Laisson au sòu
Dous a tres bon froumage
Laisson au sòu
Uno dougeno d'iòu
Jóusè ié dis : Fasès que fugués sage.
Tournas-vous-en, e fasès un bon viage!
Bergié, Bergié Prenès voste counget.
Bergié, Bergié Prenès voste counget.Les Pastoureaux, ont fait une assemblée,
Les Pastoureaux, ont tenu leur bureau ;
Où chacun d'eux a bien dit sa pensée,
Tant qu'à la fin promesse fut donnéeD'aller, d'aller, pour voir le nouveau né,
D'aller, d'aller, pour voir le nouveau né,
Tous ensemble
Ils se sont mis en route
Tous ensemble
Par un fort mauvais temps.
Mais c'est bien vrai que les montagnards,
Sont résistant, ils ne craignent pas la difficulté :
Ils vont, ils vont, Sans même un capuchon !
Ils vont, ils vont, Sans même un capuchon !Que feront-ils,
Quand va souffler la bise ?
Que feront-ils ?
Ils sont en grand péril.
Tous leurs habits sont faits de toile grise,
Si bien troués qu'ont leur voit la chemise !
Les trous, les trous, Ça n'tient pas chaud du tout,
Les trous, les trous, Ça n'tient pas chaud du tout !Quel froid il fait !
Où ai-je mis mon manteau ?
Quel froid il fait !
Se dit le gros Gervais ;
Je sent déjà que mon corps grelotte ;
Je suis tout gelé, je ne peux pas partir ;
Le froid, le froid , Va me manger les doigts
Le froid, le froid, Va me manger les doigts
Nos étourdis,
A trois heures bien sonnées,
Nos étourdis
Arrivent dans l'étable :
Le chapeau bas, et la tête inclinée,
Vont, tout courant, saluer l'accouchée,
Donnant, donnant, L'accolade à l'enfant,
Donnant, donnant, L'accolade à l'enfant.
Font présent
De deux à trois bons fromages,
Font présent
D'une douzaine d'oeufs.
Joseph leur dit : " Maintenant soyez sages,
Rentrez-vous-en, et faites bon voyage !
Bergers, bergers, Prenez votre congé,
Bergers, bergers, Prenez votre congé !
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Par Lei Roucas le 23 Novembre 2014 à 20:36
Le 29 novembre à 20 h 30
Espace Jean Vilar à Pierrefeu
Lou Tiatre d'Oulièulo
présentera
La Pastorale de Pierre Bellot
Mais une pastorale qu'es acò ?
Un spectacle dont le support religieux, la nativité, n'est qu'un prétexte à la présentation de la vie du petit peuple provençal et de ses travers. Peinture humoristique, qui malgré ses 150 années est toujours aussi attrayante.
En route pour Bethléem les personnages défilent les uns avec les autres, dans les collines provençales. Le berger couard qui a peur de l'orage, le buveur insatiable, la vieille acariâtre que l'on vient réveiller, le couple en querelle, le naïf. Tous ces personnages seraient bien de la veine de ceux de Molière avec la même intemporalité.
Avec cela un texte qui a gardé toute la saveur et la richesse de la langue provençale. Cependant pour faciliter la compréhension de tous, nous proposons la traduction simultanée en français par vidéo-projection sur écran, le spectacle est ainsi accessible à tout public, même à ceux qui ne sont pas initiés à la langue Provençale
Le spectateur est plongé dans l'ambiance d'une comédie musicale vivante et colorée, agrémentée de nombreux chants aux tonalités des accents de la langue Provençale.
Un spectacle à venir voir en famille. Qu'on se le dise !!!
Mail : leiroucasdoubarri@yahoo.fr
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Par Lei Roucas le 10 Novembre 2014 à 14:00
Connaissez-vous le sorbier ?
Es un aubre óuriginàri dóu bacin mieterran.
Si fru, blet, servon à faire confiture, sourbet, aigo-ardènt…..
Soun bos dur es utilisa pèr la menusarié, l’ebenistarié, la lahutarié, l’esculturo e pèr la fabricacioun de manche d’óutis e autre óujet, en bos, rabot, règlo, …. Tambèn si fasié d’engrenage pèr li moulin.
C’est un arbre originaire du bassin méditerranéen, ses fruits, blets, servent à faire confiture, sorbet, eau de vie……
Son bois dur est utilisé en menuiserie, ébénisterie, lutherie, sculpture pour la fabrication de manches d’outils et autres objets en bois, rabot, règle, ….. on faisait aussi des engrenages pour les moulins.
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Par Lei Roucas le 4 Novembre 2014 à 10:00
Le 29 novembre à 20 h 30
Espace Jean Vilar
Lou Tiatre d'Oulièulo
présentera
La Pastorale de Pierre Bellot
Mais une pastorale qu'es acò ?
Un spectacle dont le support religieux, la nativité, n'est qu'un prétexte à la présentation de la vie du petit peuple provençal et de ses travers. Peinture humoristique, qui malgré ses 150 années est toujours aussi attrayante.
En route pour Bethléem les personnages défilent les uns avec les autres, dans les collines provençales. Le berger couard qui a peur de l'orage, le buveur insatiable, la vieille acariâtre que l'on vient réveiller, le couple en querelle, le naïf. Tous ces personnages seraient bien de la veine de ceux de Molière avec la même intemporalité.
Avec cela un texte qui a gardé toute la saveur et la richesse de la langue provençale. Cependant pour faciliter la compréhension de tous, nous proposons la traduction simultanée en français par vidéo-projection sur écran.
Un spectacle à venir voir en famille. Qu'on se le dise !!!
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Par Lei Roucas le 7 Octobre 2014 à 19:00
Espace Comedia
10, Rue Orves à Toulon
à 20 h 45
Le texte original, constitué de 12 chants est un magnifique chant d'amour. L'universalité des thèmes - passion amoureuse, amour de la terre, mais aussi inégalités sociales, rejet de l'autre - et la force lyrique de cet immense poème valurent à Frédéric Mistral le Prix Nobel de littérature en 1904. Mireio fut traduit en plusieurs langues (allemand, japonais…). Reconnaissance internationale et succès prodigieux pour une œuvre écrite en provençal, dans le même temps où, en France, on punissait à l'école les enfants qui laissaient échapper un seul mot de « patois » !
Le spectacle est un condensé de l'œuvre originale, qui est chanté et dit en provençal.
La musique originale est l'œuvre de Patrice Conte, l'un des fondateurs du groupe Montjoia. Elle est magnifiquement interprétée par le Corou de Berra. Ce chœur issu de la tradition, après des centaines de concerts en Europe, 12 CD et de nombreuses créations, est devenu la référence du chant polyphonique de l'Arc alpin. Le texte est dit par Miquela Bramerie, chanteuse, ex-animatrice et productrice de l'émission Vaqui sur France 3. Une voix débordante d'émotion et de modernité qui nous entraîne d'emblée dans un texte lyrique et puissant.Corou de Berra
De Frédéric Mistral. Récitante : Miquela Bramerie. Musique : Patrice Conte. Direction musicale, arrangement : Michel Bianco. Chant : Corou de Berra. Flûte, galoubet : Benjamin Melia. Claviers : Eros Cordogli
Organisateur : THEATRE DE LA MEDITERRANEE
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Par Lei Roucas le 23 Septembre 2014 à 10:00
M i r e i l l e
Corou de Berra
Samedi 11 octobre 2014 à 20 h 45
Concert
Espace Comedia - 10, Rue Orves à Toulon
Le te
De Frédéric Mistral
Récitante : Miquela Bramerie,
Musique : Patrice Conte,
Direction musicale et arrangement : Michel Bianco,
Chant : Corou de Berra
Flûte, galoubet : Benjamin Melia,
Clavier : Eros Cordogli.
Le spectacle est un condensé de l'ouvre originale
qui est chanté et dit en Provençal.
La musique originale est l'oeuvre de Patrice Conte l'un des fondateurs
du groupe Montjoia. Elle est magnifiquement interprétée par le Corou de Berra.
Le texte est dit par Miquela Bramerie, chanteuse, ex-animatrice et productrice de l'émission Vaqui sur France 3.
Une voix débordante d'émotion et de modernité qui nous entraîne d'emblée dans un texte lyrique et puissant.
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Par Lei Roucas le 19 Septembre 2014 à 10:00
Siéu lou mes bèn-adus
E de fru n'ai de banasto pleno.
De figo, de meloun, n'ai cènt meno,
E Setembre es moun noum...
Je suis le mois productif,
des fruits j'en ai des paniers pleins.
Des figues, des melons j'en ai cent sortes
Septembre est mon nom...
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Par Lei Roucas le 27 Août 2014 à 10:00
La bono saludo à toùti
Li vacanço s'acabon es tèms de pensa à s'entourna à l'escolo.
Nautre, reprendren li cous de prouvençau
lou dimècre 10 de setèmbre à 6 ouro de vespre, coumo l'an passa.
Se de nouvèu escoulan volon jougne au nautre, es lou moumen, saran li bèn vengu.
Bonjour à tous.
Les vacances se terminent, il est temps de penser à retouner à l'école.
Nous, nous rependrons les cours de Provençal
Le mercredi 10 septembre à 18 h comme l'an passé.
Si de nouvelles personnes veulent se joindre à nous, c'est le moment, elles seront les bienvenues.
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Par Lei Roucas le 11 Août 2014 à 22:00
Lou saussoun, uno vièo recèto dóu Var e un pouèmo de Reiniè Raybaud.....
A saboura !
"Lou soussoun", une vielle recette du Var et un poème de René Raybaud .....
A savourer !
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